Une semaine en région parisienne ...
Nous voici donc, le vendredi 23, par un vilain après-midi tout gris et tout froid, arrivés au Chesnay. Au programme : passer un peu de temps avec ma famille, Claire, et puis aussi des visas et des vaccins, et de petites mises au point informatique, sans parler d'un rangement un peu plus optimal de notre "caisse-à-vivre" ... Une semaine ne sera pas de trop ! Nous en profitons pour engranger un peu de chaleur dans nos corps et dans nos coeurs avant le vrai départ.
Lundi, expédition Paris, direction l'institut Pasteur, rue de Vaugirard, pour régler cette histoire de vaccin contre l'encéphalite japonaise. Nous attendons longtemps notre tour dans une salle d'attente bondée mais où l'organisation ne laisse pas à désirer, en regardant des dessins-animés de prévention mettant en scène la famille "Bonaventure" ... au bout d'une heure trente, nous les connaissons par coeur et sommes convaincus de tous les méfaits d'un tas de petites bébêtes qui nous attendent au détour des chemin ! Quand notre tour vient enfin, il s'avère que ma dernière injection du prophylactique (eh oui, on apprend de nouveaux mots !) de la rage est trop récente (moins d'une semaine) ... et puis le fait que nous comptions quitter la France avant le rappel (4 semaines plus tard) ne rentre pas dans les cases des infirmières ... qui nous renvoient vers un médecin, le Docteur Goujon, qui se penche avec une grand attention sur la question. Pour le rappel nous pourrons le faire en Autriche, au plus loin, fin novembre, mais pour la première injection il faudra revenir mercredi ...
Mercredi matin ... de retour à l'institut Pasteur, où nous avons rendez-vous à 9h00 avec notre doctoresse. La piqûre ne prend guère de temps, mais Clément lui soumet le problème de l'incompatibilité médicamenteuse entre son traitement pour l'algie vasculaire de la face ( Isoptine ) et le traitement préventif du paludisme (Laryam). Après une longue réflexion elle décide de lui prescrire de la Malarone (traitement plus coûteux) à prendre en prévention dans les pays classés en zone 3 et seulement en cas de crise dans les pays de zone 2 (l'Inde). Elle nous conseille par la même occasion une pharmacie qui se permet de vendre à petits prix tous les produits de la parapharmacie des voyages. Le même après-midi nous nous sommes donc rendus à la Pharmacie Monge, rue Monge, à Paris dans le Vème : nous y avons trouvé des boîtes de Micropur à moitié prix ( 4 boîtes de 100 comprimés, soit pour 400 litres d'eau, 58 euros), des "Moustidose", spray répulsif et des "Repel Insect", lotions d'insecticide pour imbiber les vêtements et moustiquaires, (équivalents exacts des produits Insect-écran selon le pharmacien) à moins de 5 euros la bouteille chacun (contre minimum 10 euros en général dans le commerce), et enfin les boîtes de Malarone (12 comprimés) à 30 euros chaque contre 40 ailleurs. Bref de bonnes affaires ... et il nous fallait bien ça pour limiter les dégâts sur le budget ! Nous repartons avec un sac bien plein.
Entre temps, le matin, nous étions allés récupérer le fameux "Carnet de Passage en Douanes", commandé deux semaines plus tôt à l'Automobile Club de France, 14 avenue de la Grande Armée ... un local qui ne paie pas de mine de l'extérieur, mais le carnet était là, jaune et épais, d'un autre temps, à nous attendre sur le bureau. Pour l'avoir nous leur avons versé 3200 euros de caution, par un virement qui nous a fait un peu mal au coeur ...
Ce carnet en poche, nous écrivons en toute hâte, à la table d'un café, nos lettres de motivation pour obtenir les visas pour le Pakistan. Nous déposons nos dossiers à midi moins le quart (les bureaux ne sont ouverts que de 9h30 à 12h00) au guichet du très-avenant sous-sol du consulat du Pakistan. Nous présentons notre passeport contenant le visa de l'Inde, la photocopie du Carnet de Passage en Douanes, une lettre de motivation, le formulaire de demande ainsi que 2 photos d'identité identiques ... mais cela ne convient pas au monsieur ... nous sommes encore obligés de remplir le formulaire en un deuxième exemplaire et je dois filer faire des photocopies du visa de l'Inde pour compléter le dossier ... visiblement ce consulat n'est pas très riche en photocopieuses ... Nous payons 32 euros chacun en liquide, et les dés sont jetés ...
Nous sommes revenus fourbus de cette journée parisienne ... Jeudi, un peu de temps pour Claire, nos soucis de disques durs, une méthode d'harmonica, et l'organisation du rangement de la voiture.
Puis revient le jour du départ, vendredi. Clément ce matin est préposé aux pneus. Des pneus renforcés 4 saisons nous sont livrés puis montés sur notre bolide au garage Norauto de Versailles Chantiers. Pendant ce temps, je dis au revoir à maman, et je prends le train pour Paris, où je retrouve Claire, pour une ballade dans un Paris gris et glacé. A 9h30 nous sommes au consulat du Pakistan, qui nous fait un peu poireauter avant de me remettre les deux passeports estampillés de visas valables 6 mois pour deux séjours d'un mois. Voilà un bon truc de fait. Je change ensuite un peu de liquide en dollars en vue de la traversée de l'Iran (où l'on ne peut utiliser ni carte bancaire, ni travellers chèques, ni rien d'autre que du liquides ...).
Au revoir à Claire, puis à papa et Victor, au Chesnay, d'où nous partons à 15h ... la route sera bien longue avant d'atteindre Montamarault, tard dans la nuit ... 7 petites heures de nationales et de bourgs encombrés au lieu des 4 annoncés sur mappy ... On ne s'y est pas encore faits !!! et l'aventure ne fait que commencer !
Lundi, expédition Paris, direction l'institut Pasteur, rue de Vaugirard, pour régler cette histoire de vaccin contre l'encéphalite japonaise. Nous attendons longtemps notre tour dans une salle d'attente bondée mais où l'organisation ne laisse pas à désirer, en regardant des dessins-animés de prévention mettant en scène la famille "Bonaventure" ... au bout d'une heure trente, nous les connaissons par coeur et sommes convaincus de tous les méfaits d'un tas de petites bébêtes qui nous attendent au détour des chemin ! Quand notre tour vient enfin, il s'avère que ma dernière injection du prophylactique (eh oui, on apprend de nouveaux mots !) de la rage est trop récente (moins d'une semaine) ... et puis le fait que nous comptions quitter la France avant le rappel (4 semaines plus tard) ne rentre pas dans les cases des infirmières ... qui nous renvoient vers un médecin, le Docteur Goujon, qui se penche avec une grand attention sur la question. Pour le rappel nous pourrons le faire en Autriche, au plus loin, fin novembre, mais pour la première injection il faudra revenir mercredi ...
Mercredi matin ... de retour à l'institut Pasteur, où nous avons rendez-vous à 9h00 avec notre doctoresse. La piqûre ne prend guère de temps, mais Clément lui soumet le problème de l'incompatibilité médicamenteuse entre son traitement pour l'algie vasculaire de la face ( Isoptine ) et le traitement préventif du paludisme (Laryam). Après une longue réflexion elle décide de lui prescrire de la Malarone (traitement plus coûteux) à prendre en prévention dans les pays classés en zone 3 et seulement en cas de crise dans les pays de zone 2 (l'Inde). Elle nous conseille par la même occasion une pharmacie qui se permet de vendre à petits prix tous les produits de la parapharmacie des voyages. Le même après-midi nous nous sommes donc rendus à la Pharmacie Monge, rue Monge, à Paris dans le Vème : nous y avons trouvé des boîtes de Micropur à moitié prix ( 4 boîtes de 100 comprimés, soit pour 400 litres d'eau, 58 euros), des "Moustidose", spray répulsif et des "Repel Insect", lotions d'insecticide pour imbiber les vêtements et moustiquaires, (équivalents exacts des produits Insect-écran selon le pharmacien) à moins de 5 euros la bouteille chacun (contre minimum 10 euros en général dans le commerce), et enfin les boîtes de Malarone (12 comprimés) à 30 euros chaque contre 40 ailleurs. Bref de bonnes affaires ... et il nous fallait bien ça pour limiter les dégâts sur le budget ! Nous repartons avec un sac bien plein.
Entre temps, le matin, nous étions allés récupérer le fameux "Carnet de Passage en Douanes", commandé deux semaines plus tôt à l'Automobile Club de France, 14 avenue de la Grande Armée ... un local qui ne paie pas de mine de l'extérieur, mais le carnet était là, jaune et épais, d'un autre temps, à nous attendre sur le bureau. Pour l'avoir nous leur avons versé 3200 euros de caution, par un virement qui nous a fait un peu mal au coeur ...
Ce carnet en poche, nous écrivons en toute hâte, à la table d'un café, nos lettres de motivation pour obtenir les visas pour le Pakistan. Nous déposons nos dossiers à midi moins le quart (les bureaux ne sont ouverts que de 9h30 à 12h00) au guichet du très-avenant sous-sol du consulat du Pakistan. Nous présentons notre passeport contenant le visa de l'Inde, la photocopie du Carnet de Passage en Douanes, une lettre de motivation, le formulaire de demande ainsi que 2 photos d'identité identiques ... mais cela ne convient pas au monsieur ... nous sommes encore obligés de remplir le formulaire en un deuxième exemplaire et je dois filer faire des photocopies du visa de l'Inde pour compléter le dossier ... visiblement ce consulat n'est pas très riche en photocopieuses ... Nous payons 32 euros chacun en liquide, et les dés sont jetés ...
Nous sommes revenus fourbus de cette journée parisienne ... Jeudi, un peu de temps pour Claire, nos soucis de disques durs, une méthode d'harmonica, et l'organisation du rangement de la voiture.
Puis revient le jour du départ, vendredi. Clément ce matin est préposé aux pneus. Des pneus renforcés 4 saisons nous sont livrés puis montés sur notre bolide au garage Norauto de Versailles Chantiers. Pendant ce temps, je dis au revoir à maman, et je prends le train pour Paris, où je retrouve Claire, pour une ballade dans un Paris gris et glacé. A 9h30 nous sommes au consulat du Pakistan, qui nous fait un peu poireauter avant de me remettre les deux passeports estampillés de visas valables 6 mois pour deux séjours d'un mois. Voilà un bon truc de fait. Je change ensuite un peu de liquide en dollars en vue de la traversée de l'Iran (où l'on ne peut utiliser ni carte bancaire, ni travellers chèques, ni rien d'autre que du liquides ...).
Au revoir à Claire, puis à papa et Victor, au Chesnay, d'où nous partons à 15h ... la route sera bien longue avant d'atteindre Montamarault, tard dans la nuit ... 7 petites heures de nationales et de bourgs encombrés au lieu des 4 annoncés sur mappy ... On ne s'y est pas encore faits !!! et l'aventure ne fait que commencer !