L'Autriche en voiture ...
L'Autriche en voiture ... c'est pas de tout repos ...
Nous repartons de Slovénie pour l'Autriche. Nous décidons de prendre une petite route pour apprécier le paysage Autrichien. En chemin, Léo me fait part de sa découverte sur la carte. Il y a, sur notre route, des côtes qui sont signalées bien spécifiquement par des flèches et qui veulent dire que ce sont des côtes à plus de 14%.
Je pleure, je commence à stresser comme jamais, je me ronge les ongles, me gratte la barbe en signe de nervosité. Des côtes, toujours des côtes !!! Ca n'arrêtera donc jamais ! La voiture commence à effectuer l'ascension des montagnes slovéno-autrichiennes avec un peu de difficulté mais ça passe. Je trouve que ça monte mais ce ne sont toujours pas les côtes annoncées sur la carte ...
Une fois arrivé en haut, je me dis que finalement plus de 14% c'est pas sorcier et que notre voiture est une vrai montagnarde. Mais en fait dans mon stress, je n'avais pas tout bien compris. Les pentes redoutées se situaient après la frontière que nous n'avions pas encore passée. Nous traversons un tunnel, le Loiblpass, et arrivons en Autriche.
C'est que les plus de 14 % nous attendaient dans la descente. A la sortie du tunnel c'est une pente à 17% qui est annoncée ... Je n'ai jamais vu une descente aussi raide ! Nous n'aurions jamais pu la monter si nous avions été dans le sens de la montée. Ouf !!! Et elle dure, et elle dure ... Nous craignons encore de devoir payer cette descente en une nouvelle montée aussi peu commode, mais non. Un peu plus loin, après une autre petite montée (mais rien de bien méchant, à peine du 12 %), nous faisons une pause pour laisser ma tension redescendre et profiter enfin un peu du paysage
Nous redescendons. La route, les paysages, montagnes, puis collines, défilent sous nos yeux. Nous pique-niquons en pleine campagne, sur un banc sous la surveillance d'un Petit Jésus accroché là. Raviolis italiennes et épinards (enfin un peu de verdure dans un repas !) Nous reprenons la route, et retrouvons quelque montagnes, au Nord de Graz. C'est le milieu de l'après-midi, et nous sommes cette fois-ci bien déterminés à ne pas nous laisser attraper par la nuit, et à poser notre camp avant que le soleil (peu présent cela dit) ne se couche, et avant d'arriver trop près de Vienne ... Bonnes intentions ... Mais c'est alors que ...
... nous arrivons dans la ville de LEOBEN où il y a des travaux. Une petite déviation, rien de méchant, mais nous voulons retourner sur notre axe au plus vite (sachant que depuis la Slovénie nous galérons vraiment à essayer de trouver notre chemin sans atterir systématiquement sur des autoroutes) et décidons de passer par un parking de super marché puis de prendre une petite ruelle.
Une fois engagé dans la dite ruelle je dis à Léo "J'espère que c'est pas un sens unique" (car j'ai remarqué deux voitures qui avaient préféré s'engager un autre parking plutôt que de prendre cette rue). Mais comme au bout de la rue nous voyons un panneau céder le passage, je continue et là, un joli policier dans son joli uniforme autrichien, sort de nulle part et nous fait nous ranger sur le côté : nous étions bien en sens unique (sur une petite partie de la ruelle seulement), qui passe bien évidemment devant le commissariat que nous découvrons en même temps que le flic, et ce gentil feignant de policier ne nous verbalise pas - mais verbalise la voiture qui a fait exactement la même erreur derrière nous. Voilà comment occuper son dimanche à Loeben ...
On repart et vraiment, montre en main, à peine une minute plus tard, je vois des gyrophares dans mon rétro, 100 mètres et deux tournants plus loin ... C'est encore pour nous ! On se range et et cette fois-ci nous n'avons rien fait ( je demande aux policiers dans mon très bel allemand "J'ai mal conduit ?") mais le policier trouve que vu la garde au sol de ma voiture nous sommes trop lourds !!!! On rigole pas trop. Après discussion, nous le suivons pour aller à la pesée. Si nous sommes trop lourds, l'amende promet d'être salée et je suppose qu'il nous immobilisera la voiture. 10 minute à le suivre dans la même petite bourgade, en espérant ne pas recroiser le flic précédant). Nous prenons une rue sur la gauche et dix mètres plus loin il fait demi-tour. Il s'est planté de route se dit-on. Au comique de répétition s'ajoute celle de l'arroseur arrosé, le flic perdu dans son propre patelin ... Léo et moi, on est morts de rire, la nervosité n'aidant pas, mais on essaie de se retenir car s'ils nous voient dans cet état là ça pourrait ne pas arranger notre cas ; ils pourraient devenir très méchants. On finit par arriver devant la grille de l'endroit où nous aurions pu peser l'auto. Mais nous sommes dimanche et c'est FERME !!! Avec un grand sourire, il nous explique que nous avons gagné et que nous pouvons repartir. Trop contents, on ne se fait pas prier !
Sauf que la nuit est déjà là (il est 16h30 ...) et nous devons nous mettre à la recherche d'un coin sympa où la passer ... dans le noir.
Nous nous installerons sur les hauteurs arrondis d'une vallée très très belle. Petite ballade nocturne (de 5 à 6, dîner de bonne heure, et petit film (le dernier Harry Potter) sous la tente de toit. Dehors, il fait 6°.
L'Autriche, c'est magnifique.Que de la montagne et aucun regroupement de maisons, d'énormes agglomérations. Tout est bien proportionné. On reviendra ! Mais pour l'instant, on avance !
Nous repartons de Slovénie pour l'Autriche. Nous décidons de prendre une petite route pour apprécier le paysage Autrichien. En chemin, Léo me fait part de sa découverte sur la carte. Il y a, sur notre route, des côtes qui sont signalées bien spécifiquement par des flèches et qui veulent dire que ce sont des côtes à plus de 14%.
Je pleure, je commence à stresser comme jamais, je me ronge les ongles, me gratte la barbe en signe de nervosité. Des côtes, toujours des côtes !!! Ca n'arrêtera donc jamais ! La voiture commence à effectuer l'ascension des montagnes slovéno-autrichiennes avec un peu de difficulté mais ça passe. Je trouve que ça monte mais ce ne sont toujours pas les côtes annoncées sur la carte ...
Une fois arrivé en haut, je me dis que finalement plus de 14% c'est pas sorcier et que notre voiture est une vrai montagnarde. Mais en fait dans mon stress, je n'avais pas tout bien compris. Les pentes redoutées se situaient après la frontière que nous n'avions pas encore passée. Nous traversons un tunnel, le Loiblpass, et arrivons en Autriche.
C'est que les plus de 14 % nous attendaient dans la descente. A la sortie du tunnel c'est une pente à 17% qui est annoncée ... Je n'ai jamais vu une descente aussi raide ! Nous n'aurions jamais pu la monter si nous avions été dans le sens de la montée. Ouf !!! Et elle dure, et elle dure ... Nous craignons encore de devoir payer cette descente en une nouvelle montée aussi peu commode, mais non. Un peu plus loin, après une autre petite montée (mais rien de bien méchant, à peine du 12 %), nous faisons une pause pour laisser ma tension redescendre et profiter enfin un peu du paysage
Nous redescendons. La route, les paysages, montagnes, puis collines, défilent sous nos yeux. Nous pique-niquons en pleine campagne, sur un banc sous la surveillance d'un Petit Jésus accroché là. Raviolis italiennes et épinards (enfin un peu de verdure dans un repas !) Nous reprenons la route, et retrouvons quelque montagnes, au Nord de Graz. C'est le milieu de l'après-midi, et nous sommes cette fois-ci bien déterminés à ne pas nous laisser attraper par la nuit, et à poser notre camp avant que le soleil (peu présent cela dit) ne se couche, et avant d'arriver trop près de Vienne ... Bonnes intentions ... Mais c'est alors que ...
... nous arrivons dans la ville de LEOBEN où il y a des travaux. Une petite déviation, rien de méchant, mais nous voulons retourner sur notre axe au plus vite (sachant que depuis la Slovénie nous galérons vraiment à essayer de trouver notre chemin sans atterir systématiquement sur des autoroutes) et décidons de passer par un parking de super marché puis de prendre une petite ruelle.
Une fois engagé dans la dite ruelle je dis à Léo "J'espère que c'est pas un sens unique" (car j'ai remarqué deux voitures qui avaient préféré s'engager un autre parking plutôt que de prendre cette rue). Mais comme au bout de la rue nous voyons un panneau céder le passage, je continue et là, un joli policier dans son joli uniforme autrichien, sort de nulle part et nous fait nous ranger sur le côté : nous étions bien en sens unique (sur une petite partie de la ruelle seulement), qui passe bien évidemment devant le commissariat que nous découvrons en même temps que le flic, et ce gentil feignant de policier ne nous verbalise pas - mais verbalise la voiture qui a fait exactement la même erreur derrière nous. Voilà comment occuper son dimanche à Loeben ...
On repart et vraiment, montre en main, à peine une minute plus tard, je vois des gyrophares dans mon rétro, 100 mètres et deux tournants plus loin ... C'est encore pour nous ! On se range et et cette fois-ci nous n'avons rien fait ( je demande aux policiers dans mon très bel allemand "J'ai mal conduit ?") mais le policier trouve que vu la garde au sol de ma voiture nous sommes trop lourds !!!! On rigole pas trop. Après discussion, nous le suivons pour aller à la pesée. Si nous sommes trop lourds, l'amende promet d'être salée et je suppose qu'il nous immobilisera la voiture. 10 minute à le suivre dans la même petite bourgade, en espérant ne pas recroiser le flic précédant). Nous prenons une rue sur la gauche et dix mètres plus loin il fait demi-tour. Il s'est planté de route se dit-on. Au comique de répétition s'ajoute celle de l'arroseur arrosé, le flic perdu dans son propre patelin ... Léo et moi, on est morts de rire, la nervosité n'aidant pas, mais on essaie de se retenir car s'ils nous voient dans cet état là ça pourrait ne pas arranger notre cas ; ils pourraient devenir très méchants. On finit par arriver devant la grille de l'endroit où nous aurions pu peser l'auto. Mais nous sommes dimanche et c'est FERME !!! Avec un grand sourire, il nous explique que nous avons gagné et que nous pouvons repartir. Trop contents, on ne se fait pas prier !
Sauf que la nuit est déjà là (il est 16h30 ...) et nous devons nous mettre à la recherche d'un coin sympa où la passer ... dans le noir.
Nous nous installerons sur les hauteurs arrondis d'une vallée très très belle. Petite ballade nocturne (de 5 à 6, dîner de bonne heure, et petit film (le dernier Harry Potter) sous la tente de toit. Dehors, il fait 6°.
L'Autriche, c'est magnifique.Que de la montagne et aucun regroupement de maisons, d'énormes agglomérations. Tout est bien proportionné. On reviendra ! Mais pour l'instant, on avance !